Français

Question

Exercice 3
Relevez dans cet extrait d’une épigramme intitulée « Les Fréron » les marques de la satire.

Si quelque pédant fanfaron
Vient étaler son ignorance,
S’il prend Gillot* pour Cicéron,
S’il vous ment avec impudence, On lui dit : « Taisez-vous, Fréron. »
Lorsqu’au drame de monsieur Hume On bafouait certain fripon,
Le parterre, dont la coutume
Est d’avoir le nez assez bon,
Se disait tout haut : « Je présume Qu’on a voulu peindre Fréron. »
Voltaire, œuvres poétiques.

* Gillot : auteur d’une œuvre intitulée La satire Ménippée (1594), pamphlet contre les états généraux convoqués en 1593, pour essayer d’y voir plus clair dans les guerres de religion.
* Hume : dans sa comédie L’écossaise, Voltaire avait mis en scène Fréron sous le nom de Hume.

1 Réponse

  • Les marques de la satire que l'on retrouve dans ce texte sont: "pedant fanfaron", "etaler son ignorance"," d'avoir le nez assez bon" et "S'il prend Gillon pour Ciceron"

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