bonjour je suis en première et j ai un exposé sur lettre a ménécée d Épicure ai pour thèmes les désirs et plaisirs mais seulement je ne sais pas trop comment m
Philosophie
tochieflorian
Question
bonjour je suis en première et j ai un exposé sur lettre a ménécée d Épicure ai pour thèmes les désirs et plaisirs mais seulement je ne sais pas trop comment m y prendre . s il vous plait si vous avez une idée pour une introduction et:ou un plan ça m aiderait beaucoup. MERCI
1 Réponse
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1. Réponse elbahi
Maintenant il faut parvenir à penser que, parmi les désirs, certains
sont fondés en nature, d'autres sont vains. Parmi les désirs naturels,
certains sont nécessaires, d'autres ne sont que naturels. Parmi les desirs
naturels, les uns sont nécessaires pour le bonheur, les autres pour le
calme du corps, d'autres enfin simplement pour le fait de vivre. En effet,
une juste vision de ces catégories permettra chaque fois de choisir et d'e
refuser, relativement à la santé du corps et a la sérenité, puisque telle est
la perfection même de la vie bienheureuse. Car c'est en vue de cela que
nous voulons eviter la douleur et l'angoisse.
Lorsque cela s'accomplit en nous, les orages de l'àme se
dispersent, le vivant ne chemine plus vers ce qui lui fait défaut et ne vise
plus quelque supplément au bien de l'àme et du corps. En effet nous ne
somme en quête du plaisir que lorsque nous souffrons de son absence.
Or maintenant nous ne sommes plus dans le manque de plaisir.
Et c'est pourquoi nous disons que le plaisir est le commencement
et la fin de la vie bienheureuse. Car il est le premier des biens naturels. II
est au principe de nos choix et refus, il est le terme auquel nous atteignons
chaque fois que nous décidons quelque chose, avec, comme critere du
bien nôtre sensibilité. Précisément parce qu'il est le bien premier,
épousant notre nature, c'est toujours lui que nous recherchons Mais il est
des cas auquels nous méprisons bien des plaisirs : lorsqu'ils doivent avoir pour
suite des désagréments qui les surpassent; et nous estimons bien des
douleurs meilleures que les plaisirs : lorsque, après les avoir supportées
longtemps, le plaisir qui les suit est plus grand pour nous. Tout plaisir est
en tant que tel un bien et cependant il ne faut pas rechercher tout plaisir;
de même la douleur est toujours un mal, pourtant elle n'est pas toujours a
rejeter. II faut en juger à chaque fois, en examinant et comparant
avantages et desavantages, car parfois nous traitons le bien comme un
mal, parfois au contraire nous traitons le mal comme un bien.
C'est un grand bien, croyons nous, que le contentement, non pas
qu'il faille toujours vivre de peu en général, mais parce que si nous n'avons
pas i'abondance, nous saurons être contents de peu, bien convaincus que
ceux-là jouissent le mieux de l'opulence, qui en ont le moins besoin. Tout
ce qui est fondé en nature s'acquiert aisement, malaisément ce qui ne l'est
pas.