bonsoir aidez moi svp a trois question merci / Quelle est la part des dialogues dans la nouvelle de Maupassant ? Dans quelle mesure participent-ils au réalisme
Français
Tapy971
Question
bonsoir aidez moi svp a trois question merci
/ Quelle est la part des dialogues dans la nouvelle de Maupassant ?
Dans quelle mesure participent-ils au réalisme du récit ?
II/ Quels sont les différents décors décrits dans la nouvelle ?
Sur quels aspects Maupassant insiste-t-il ?
IV/ Que dénonce cette nouvelle ?
En quoi son réalisme a-t-il une portée satirique
Aux champs par Guy de MAUPASSANTA Octave MirbeauLes deux chaumières étaient côte à côte, au pied d'une colline, proches d'une petite ville de bains. Les deux paysans besognaient dur sur la terre inféconde pour élever tous leurs petits. Chaque ménage en avait quatre. Devant les deux portes voisines, toute la marmaille grouillait du matin au soir. Les
/ Quelle est la part des dialogues dans la nouvelle de Maupassant ?
Dans quelle mesure participent-ils au réalisme du récit ?
II/ Quels sont les différents décors décrits dans la nouvelle ?
Sur quels aspects Maupassant insiste-t-il ?
IV/ Que dénonce cette nouvelle ?
En quoi son réalisme a-t-il une portée satirique
Aux champs par Guy de MAUPASSANTA Octave MirbeauLes deux chaumières étaient côte à côte, au pied d'une colline, proches d'une petite ville de bains. Les deux paysans besognaient dur sur la terre inféconde pour élever tous leurs petits. Chaque ménage en avait quatre. Devant les deux portes voisines, toute la marmaille grouillait du matin au soir. Les
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1. Réponse ote976msa
I/ Dans « Pierrot », les dialogues sont nombreux. Les paroles rapportées au style direct contribuent grandement au réalisme du récit car elles donnent vie et vérité aux personnages et à l’histoire. Les dialogues sont souvent brefs et imitent les conversations habituelles. Maupassant adapte le langage de chaque personnage à son niveau culturel et social, tout en dessinant son caractère. Ainsi, l’écrivain tente même de reproduire les caractéristiques de la langue orale quand il donne la parole au puisatier qui est un homme du pays : « Vous croyez que j’vas apporter mes cordes, mes manivelles, et monter tout ça, et m’en aller là-bas avec mon garçon et m’faire mordre encore par votre maudit quin, pour l’plaisir de vous le r’donner ? fallait pas l’jeter », on notera, dans cet extrait, les apocopes (suppressions de phonèmes ou de syllabes - vocaliques ou consonantiques - en fin de mot). D’autre part, le narrateur donne des explications sur le patois normand : « un petit chien (en Normandie, on prononce quin) », « «Piquer du mas», c’est «manger de la marne» ». Mais les dialogues servent aussi à commenter la réalité des actions. Ainsi, les paroles échangées autour de la marnière accroissent le réalisme affreux de la situation et participent à la dramatisation du récit : multiples exclamations, les unes traduisant l’indignation (« Quate francs ! »), les autres l’angoisse (« Pierrot ! »). Les dialogues permettent ainsi de mieux comprendre les réactions des protagonistes dans les situations.
II/ Maupassant écrit une nouvelle brève, les décors doivent donc être succinctement décrits, mais de manière précise, pour poser un cadre à l’intrigue. Le premier décor est celui de la maison de madame Lefèvre, qui est campé de façon à pouvoir être situé géographiquement : « une petite maison à volets verts, le long d’une route, en Normandie, au Centre du pays de Caux. » Ces détails sont suffisamment précis pour créer un contexte réaliste à l’histoire. Ensuite, le narrateur resserre la prise de vue et se concentre sur le jardin de madame Lefèvre, lieu où commence l’histoire. Le potager est décrit grâce à deux expressions : « devant l’habitation, un étroit jardin ». La description est certes très rapide, mais grâce au qualificatif « étroit », Maupassant nous renseigne à la fois sur la configuration des lieux, et peut-être, de manière détournée, sur « l’étroitesse d’esprit » de la propriétaire (ce que confirme la description de madame Lefèvre qui ouvre le récit). Mais le décor le plus important du récit reste celui de la marnière. Le narrateur le décrit comme un lieu inhospitalier, sauvage et macabre : « Au milieu d’une vaste plaine, on aperçoit une espèce de hutte, ou plutôt un tout petit toit de chaume, posé sur le sol. C’est l’entrée de la marnière. Un grand puits tout droit s’enfonce jusqu’à vingt mètres sous terre, pour aboutir à une série de longues galeries de mines. » Grâce à ces indications, Maupassant instaure un climat inquiétant, et presque fantastique. En décrivant les souterrains, il stimule l’imagination du lecteur qui peut s’imaginer des galeries obscures renfermant des cadavres et des choses affreuses.
III/ La nouvelle dénonce principalement la pingrerie, l’avarice et l’inhumanité. Madame Lefèvre incarne toutes ces bassesses de l’âme humaine. C’est pourquoi tous les détails réalistes de la nouvelle (l’apparence de madame Lefèvre, son mode de vie, ses rapports aux autres personnages) ont une visée satirique : ils dénoncent les travers du comportement humain, avec une ironie mordante.