« Mes chers parents, Je suis encore vivant et en bonne santé, pas même blessé, alors que tous mes camarades sont tombés morts ou blessés aux mains des Boches qu
Histoire
Deg996
Question
« Mes chers parents,
Je suis encore vivant et en bonne santé, pas même blessé, alors que tous mes camarades sont tombés morts ou blessés aux mains des Boches qui nous ont fait souffrir les mille horreurs, liquides enflammés, gaz asphyxiants, attaques [...].
Ah ! Grand Dieu, ici seulement, c’est la guerre. Jesuis redescendu de première ligne’ ce matin. Je ne suis qu’un bloc de boue et j’ai dû faire racler mes vêtements avec un couteau car je ne pouvais plus me traîner, la boue collant à mes pans de capote après mes jambes (...]. J’ai eu soif, j’ai connu l’horreur de l’attente de la mort sous un tir de barrage inouï.
Je tombe de fatigue, voilà dix nuits que je passe en première ligne. Jevais me coucher, au repos dans un vil lage à l ’arrière où cela cogne cependant. J’ai sommeil, je suis plein de poux, je pue la charogne des macchabées. Jevous écrirai dès que je vais pouvoir. »
-- Lettre de Georges Gallois, 221e régiment d'infanterie, "Paroles de poilus".
a. Présentez le document (nature, auteur et destinataire, date...).
b. Quelles sont les armes citées dans le texte ?
c. Montrez que la mort est partout présente.
d. Quels sont les problèmes de la vie quotidienne en dehors du combat ?
Je suis encore vivant et en bonne santé, pas même blessé, alors que tous mes camarades sont tombés morts ou blessés aux mains des Boches qui nous ont fait souffrir les mille horreurs, liquides enflammés, gaz asphyxiants, attaques [...].
Ah ! Grand Dieu, ici seulement, c’est la guerre. Jesuis redescendu de première ligne’ ce matin. Je ne suis qu’un bloc de boue et j’ai dû faire racler mes vêtements avec un couteau car je ne pouvais plus me traîner, la boue collant à mes pans de capote après mes jambes (...]. J’ai eu soif, j’ai connu l’horreur de l’attente de la mort sous un tir de barrage inouï.
Je tombe de fatigue, voilà dix nuits que je passe en première ligne. Jevais me coucher, au repos dans un vil lage à l ’arrière où cela cogne cependant. J’ai sommeil, je suis plein de poux, je pue la charogne des macchabées. Jevous écrirai dès que je vais pouvoir. »
-- Lettre de Georges Gallois, 221e régiment d'infanterie, "Paroles de poilus".
a. Présentez le document (nature, auteur et destinataire, date...).
b. Quelles sont les armes citées dans le texte ?
c. Montrez que la mort est partout présente.
d. Quels sont les problèmes de la vie quotidienne en dehors du combat ?
1 Réponse
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1. Réponse Rytsu
Tu pourrais le faire ... je suis sur que tu as mis plus de temps à écrire que ce que tu aurais mis à faire le travail . sinon
a : c'est un texte de Georges Gallois à ses parents ( la date tu ne l'a pas écrit donc on peut pas vraiment te donner la réponse )
b. Les armes citées dans le texte sont : Les liquides enflammés , les gaz asphyxiants .
c.On remarque que la mort est partout présente car ses camarades meurs ou sont blessé , ils en sont presque à attendre la mort .
d. Les problèmes de la vie quotidienne hors combat sont la fatigue , la soif , la faim et le temps qu'il fait.
( la réponse C ne doit pas être géniale , essaie de trouver mieux . )